Soutenance de thèse Alice RANNOU
https://umr1087.ppksup.univ-nantes.fr/medias/photo/rannou-alice_1563807686069-jpg
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Le 08 novembre 2019Institut de Recherche en Santé - 8 quai Moncousu - Nantes
Amphithéâtre Denis Escandefalse false -
14h30
Titre de la thèse : Cellules souches adultes MuStem humaines : étude de leur potentiel thérapeutique dans un contexte d’infarctus du myocarde et caractérisation de leurs vésicules extracellulaires
Equipe
Equipe IIa - Canaux ioniques et arythmies cardiaques
Directeur de thèse
Laëtitia GUEVEL
Co-directeur de thèse
Flavien CHARPENTIER
Jury
- Florence SABATIER - Université Aix-Marseille - Laboratoire de Thérapie Cellulaire de l'Hôpital de la Conception (rapporteur)
- Jean-Sébastien SILVESTRE - Université Paris-Descartes - INSERM UMR_S970 (rapporteur)
- Marisa JACONI - Université de Genève - Département de Pathologie et d'Immunologie (PATIM) (examinateur)
- Pascal BERSON - Institut de Recherche Servier - Suresnes (examinateur)
- Karl ROUGER - ONIRIS Nantes - UMR703 PAnTher (examinateur)
Résumé
L'insuffisance cardiaque est un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés. Sur un plan médical, sa prise en charge reste imparfaite et ne permetqu’un ralentissement de l'évolution de la maladie. Sur la base des résultats précliniques et des enseignements tirés despremiers essais cliniques chez l’Homme, l’approche de
thérapie cellulaire représente une proposition thérapeutique prometteuse. Cependant une faible viabilité et une absence de prise de greffe à moyen-long terme des différents candidats
cellulaires ont été observées, limitant fortement les bénéfices structurels et fonctionnels sur le coeur infarci. Nous avons successivement décrit chez le Chien puis chez l'Homme une
population de cellules souches dérivées du muscle squelettique - nommées MuStem - qui présente une capacité à promouvoir la réparation des muscles squelettiques après leur administration en contexte lésionnel. Une amélioration du taux de survie, de la greffe à long terme et de la participation à la formation de fibres musculaires ont été mis en évidence comparativement aux myoblastes, premiers candidats testés en médecine réparatrice. Un remodelage tissulaire important et persistant ainsi que des bénéfices cliniques ont été décrits chez le chien dystrophique positionnant la population MuStem comme candidat thérapeutique prometteur pour les troubles musculo-squelettiques. Cependant, son potentiel thérapeutique pour les pathologies cardiaques reste inconnu, limitant la définition de son champ d'application. L'objectif général de mon projet a été de définir si les cellules souches hMuStem peuvent s’implanter dans le tissu cardiaque en contexte pathologique, interagir avec les cellules du tissu cardiaque et impacter positivement sur la fonction. Pour cela, un protocole d’induction d’infarctus a été réalisé sur un modèle de rat immunodéficient suivi d’un protocole de xénotransplantation une semaine après. Une exploration fonctionnelle (ECG /échocardiographique), moléculaire et histologique a été mise en place. Histologiquement, une réduction de la fibrose myocardique et une augmentation de l'angiogenèse ont été observées trois semaines après la transplantation. Elle est associée à la formation de fibres musculaires squelettiques et cardiaques au niveau du tissu infarci. Une grande proportion des cellules greffées a adopté une position de cellule de réserve dans la matrice conjonctive. Sur un plan fonctionnel, une atténuation de la dilatation ventriculaire gauche et une préservation considérable de la fonction contractile ont été mises en évidence. Collectivement, les résultats suggèrent que la transplantation intramyocardique de cellules hMuStem pourrait représenter une stratégie appropriée pour le traitement de l'infarctus du myocarde.
thérapie cellulaire représente une proposition thérapeutique prometteuse. Cependant une faible viabilité et une absence de prise de greffe à moyen-long terme des différents candidats
cellulaires ont été observées, limitant fortement les bénéfices structurels et fonctionnels sur le coeur infarci. Nous avons successivement décrit chez le Chien puis chez l'Homme une
population de cellules souches dérivées du muscle squelettique - nommées MuStem - qui présente une capacité à promouvoir la réparation des muscles squelettiques après leur administration en contexte lésionnel. Une amélioration du taux de survie, de la greffe à long terme et de la participation à la formation de fibres musculaires ont été mis en évidence comparativement aux myoblastes, premiers candidats testés en médecine réparatrice. Un remodelage tissulaire important et persistant ainsi que des bénéfices cliniques ont été décrits chez le chien dystrophique positionnant la population MuStem comme candidat thérapeutique prometteur pour les troubles musculo-squelettiques. Cependant, son potentiel thérapeutique pour les pathologies cardiaques reste inconnu, limitant la définition de son champ d'application. L'objectif général de mon projet a été de définir si les cellules souches hMuStem peuvent s’implanter dans le tissu cardiaque en contexte pathologique, interagir avec les cellules du tissu cardiaque et impacter positivement sur la fonction. Pour cela, un protocole d’induction d’infarctus a été réalisé sur un modèle de rat immunodéficient suivi d’un protocole de xénotransplantation une semaine après. Une exploration fonctionnelle (ECG /échocardiographique), moléculaire et histologique a été mise en place. Histologiquement, une réduction de la fibrose myocardique et une augmentation de l'angiogenèse ont été observées trois semaines après la transplantation. Elle est associée à la formation de fibres musculaires squelettiques et cardiaques au niveau du tissu infarci. Une grande proportion des cellules greffées a adopté une position de cellule de réserve dans la matrice conjonctive. Sur un plan fonctionnel, une atténuation de la dilatation ventriculaire gauche et une préservation considérable de la fonction contractile ont été mises en évidence. Collectivement, les résultats suggèrent que la transplantation intramyocardique de cellules hMuStem pourrait représenter une stratégie appropriée pour le traitement de l'infarctus du myocarde.
Mis à jour le 25 août 2021.